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Mon Impression : Le Retour du Messie, un regard critique et original sur le christianisme



Le judaïsme attend encore le messie et ne reconnaît pas Jésus comme tel. Jésus de Nazareth est considéré par le christianisme comme le Messie et le Fils de Dieu. Dans l'islam, le terme Messie est utilisé pour parler d'Īsā/Jésus[2].


L'École biblique de Jérusalem, en s'appuyant des progrès de la recherche exégétique touchant au Messie, a montré que le messianisme à l'époque de Jésus était devenu très multiple et complexe: Il y avait d'abord le messianisme hébreu qui attendait, suivant les cas, un roi davidique parfait, un prophète qui serait un nouveau Moïse, un sage, un prêtre, un roi prêtre, ou enfin un mystérieux sauveur souffrant. Mais il y avait aussi un messianisme samaritain qui attendait deux messies, l'un étant fils de David, et l'autre fils d'Ephraïm. Il y avait enfin un messianisme spécifique essénien[6].




Mon Impression : Le Retour du Messie



Le Tanakh contient un certain nombre (ce nombre est sujet à controverse) de prophéties concernant un futur descendant du Roi David, notamment dans Isaïe XI:1-16 et LXV:25, qui sera oint comme dirigeant du peuple juif, et désigné de ce fait sous le nom de Melekh hamashia'h (le Roi-messie) ou simplement Mashia'h' (Messie).


Ainsi, s'appuyant notamment sur le chapitre 13 du Deutéronome, les Juifs ne reconnaissent pas Jésus comme le messie, qui ne répond pas aux prophéties - ni les autres prétendants à la messianité qui l'ont précédé ou suivi.


Les idées contenues dans la littérature talmudique font état de deux messies : le Messie fils de Joseph (Massiah' ben Yossef) et le Messie fils de David (Massiah' ben David). En hébreu, ben désigne généralement le fils, mais il peut s'appliquer à toute la descendance patrilinéaire, comme l'arabe ibn. Comme le Messie fils de David serait issu de Juda, cela reproduirait l'exemple de Caleb, descendant de la tribu de Juda, et Josué, descendant de celle d'Éphraïm fils de Joseph.


Ben et Av peuvent aussi avoir un sens allégorique : à la manière de . Par exemple, c'est en ce sens que Jubal est désigné comme père des musiciens , alors que l'humanité caïnite périt dans le Déluge[pas clair]. Il y aurait donc un messie souffrant , à la manière de Joseph et un messie conquérant à la manière de David.


Si le judaïsme orthodoxe et le judaïsme traditionaliste croient en un Messie physique à venir pour apporter la paix et la santé dans le monde, le judaïsme réformé enseigne qu'il y aura une ère de paix et de félicité, et donc des temps messianiques, mais pas de messie : la paix viendra comme résultat du Tikkoun Olam ( réparation du monde ) réalisé par un effort collectif vers la justice sociale et non les actions d'un seul homme.


Jésus ne s'est jamais donné directement le titre de Messie. Il interdit aux démons de dévoiler qu'il est le messie (Luc 4, 41). Il se laisse appeler fils de David, Il accepte la confession de Pierre (Matthieu 16, 17), mais ordonne à cette occasion aux apôtres de ne pas dire qu'il est le Messie (Matthieu 16, 20). Confronté à deux reprises à son identification comme Messie (Marc 8, 29-30 et Marc 14, 61-62), Jésus ne le nie pas. Enfin lors de son procès au terme duquel il sera crucifié, il l'interprète comme étant le fils de l'homme destiné à siéger à la droite de Dieu[11].


Chez les chrétiens arabophones, le terme de messie prend le sens de Sauveur - signification que l'on ne retrouve dans aucun texte musulman [25]. De même, la dimension messianique de Jésus dans le Nouveau Testament est associée à la figure de David, ce qui n'est pas mis en avant par le Coran[26]. Dans le Coran, ʿĪsā n'est qu'un envoyé de Dieu , au même titre que Mahomet, un prophète[22]. Ainsi, si les premiers récepteurs du Coran avaient connaissance du sens chrétien du terme, le sens coranique en diffère[26].


Blasé par le nihilisme latent et le manque de foi qui rongent notre société, j'ai décidé de ne pas limiter ma quête existentielle à une expérience spirituelle d'hypnothérapie peu concluante. Je suis parti à la recherche de personnes ayant vécu une EMI pour leur demander de me raconter ce qu'ils avaient vu dans le tunnel et comment ils avaient géré leur retour dans le monde des vivants . J'ai remarqué que les patients étaient souvent réticents à aborder le sujet, même auprès de leurs proches, de peur d'être incompris ou de passer pour des illuminés. Quatre personnes ont accepté de discuter avec moi. Voici ce qu'elles m'ont confié.


La deuxième expérience, par ordre d'importance pour moi, c'était lorsque je me suis étouffé. Je suis à nouveau sorti de mon corps, mais de manière très douce : j'avais l'impression d'être un mouchoir blanc qu'on sortait de sa boîte. J'ai perdu la sensibilité et la motricité de mes membres jusqu'en haut et à ce moment-là, j'ai commencé à perdre la vue de ce monde.


Là, ma vue s'est étendue et j'ai commencé à voir à 360 degrés. J'ai traversé le plafond du restaurant et suis monté à 300 mètres en hauteur environ et c'est là que s'est formé le col de lumière. Tout le paysage que j'avais devant moi s'est aplati en deux dimensions pour former une sorte de cône. Dans ce cône se trouvait la lumière. Ma conscience est montée dans ce cône de lumière. Au fur et à mesure que je montais, je voyais la matière se dissoudre. Plus j'avançais vers le cône, plus la lumière, ou l'entonnoir, s'ouvrait , même si le cône donnait l'impression de se fermer. De même, plus je m'enfonçais, plus la lumière devenait forte.


Puis, avant le retour , j'ai revu certains moments de ma vie : j'ai vu le temps qu'il me restait, les grosses épreuves que j'avais à affronter. On m'a dit qu'avant de naître, j'avais accepté de faire face à ces épreuves, parce qu'à travers elles, je grandirais. Je me suis vue complètement réalisée. Avant de retourner dans mon corps, mon frère m'a demandé de ne pas parler de cette expérience avant 17 ans, sous peine d'être prise pour une folle par les médecins. Je suis rentrée dans mon corps par la tête, comme on rentre dans une chaussette, et je me suis réveillée. Malheureusement, je n'ai ramené que des bribes de ce que j'avais vécu, j'ai oublié plein de choses.


Détours d'écriture: J'ai l'impression que, dans les sciences, nous sommes passés d'une façon temporelle, linéaire, de voir les choses, à un modèle complexe, circulaire, rétroactif, qui se traduit peut-être mieux en termes sociaux ou subjectifs par des métaphores spatiales.


Détours d'écriture: Ce retour au sujet dans les sciences que vous énoncez, et notamment dans les sciences sociales, cette prise en compte fondamentale de l'irrationnel, de l'imaginaire, de la transcendance dans le processus de changement social, ce qu'on pourrait appeler la fonction poétique, ne représentent-ils pas un nouveau départ, une nouvelle importance, une nouvelle chance de reconnaissance pour le travail des poètes ?


Edgar Morin: Tout d'abord, je vous dirai que je ne saurais pas répondre à la question finale. Je crois qu'il faut distinguer deux choses. En premier lieu, le retour du sujet dans les sciences humaines et les sciences sociales est absolument nécessaire et, dans certains cas, il apparaît déjà comme évident et manifeste. Dans les sciences physiques, ce qui est intéressant, c'est le retour de l'observateur, mais l'observateur n'est pas exactement le sujet. Ainsi, par exemple dans les relations d'incertitude de Heisenberg, l'observateur pertube le phénomène qu'il étudie. Mais cet observateur est plus ou moins interchangeable. Enfin, il faut qu'il soit un être humain ! ce n'est pas en tant que sujet individuel qu'il joue un rôle, c'est en tant qu'observateur. Si vous réflechissez, derrière cet observateur interchangeable, il y a un sujet collectif, par exemple la société ou l'homme qui fait de la recherche. Ainsi, derrière l'observateur, vous trouvez les êtres humains. C'est une première chose. La deuxième, c'est le problème de l'imaginaire et de la réalité. Je suis quelqu'un qui croit que la notion même de réalité est tissée d'imaginaire, que s'il n'y avait pas de l'imaginaire pour donner substance à la réalité, il n'y aurait pas de réalité. Ainsi, de plus en plus, l'imaginaire fait partie intégrante de la réalité, de la société. On ne peut y échapper. Le problème est donc celui-ci: puisque l'imaginaire fait partie de la réalité, puisque le mythe fait partie de la réalité sociale, nous devons trouver un mode de connivence entre le mythe et l'imaginaire. Il faut cesser de penser que nous pouvons atteindre un stade de rationalité démythologisé et dépourvu de tout imaginaire. Au contraire, nous ne commençons à être véritablement rationnels que quand, à mon avis, nous reconnaissons que l'imaginaire, les mythes, font partie du tissu de notre vie. A ce moment-là, il faut dialoguer avec nous-mêmes, c'est-à-dire avoir un nouveau type de dialogue avec le mythe. Ce nouveau type de dialogue avec le mythe est, à mon avis, un dialogue de type poétique, puisqu'à ce moment-là, le mythe se retransforme en ce qu'il était à l'origine, une invention poétique qui s'est cristallisée et est devenue une vérité évidente pour tous. Par exemple, pour moi, le livre de la Genèse dans la Bible, le livre des commencements, est un livre extraordinairement poétique, justement parce que je n'y crois pas. Si j'y croyais à la lettre, ce ne serait pas un livre poétique, mais le vrai récit des origines du monde.


Détours d'écriture: Beaucoup de tentatives du "philosopher à nouveau" se sont soldées par le retour au bercail du monothéisme, du judéo-christianisme, des religions révélées. Cela a des côtés sympathiques, critiques du totalitarisme, mais l'intelligentsia française ne risque-t-elle pas de passer à côté de la chance de son époque en se repliant négativement sur une impasse, une nostalgie frileuse, qui l'empêcheraient de voir "poétiquement" justement, les potentialités actuelles du changement ? 2ff7e9595c


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